La famille du handball gabonais a vibré d’une profonde émotion le jeudi 27 novembre, lors de l’hommage national vibrant rendu à Ange Marie Makilat, l’ancien et emblématique président de la Fédération gabonaise de handball (Fegahand). Disparu le 13 novembre à l’âge de 61 ans, celui que le monde sportif appelait affectueusement « Don Papa » a reçu un dernier adieu solennel au Gymnase Phoenix, situé face au Palais de Justice.
Des dizaines de personnalités, figures du sport et proches se sont rassemblées dans cette enceinte symbolique pour saluer la mémoire d’un homme dont l’empreinte sur la discipline est jugée indélébile.
Marquée par une forte solennité, la cérémonie a réuni le gotha du handball national, ainsi que des représentants éminents des autorités sportives et politiques du pays. Dirigeants actuels, anciens joueurs, entraîneurs et la garde rapprochée de l’illustre disparu se sont succédé pour témoigner de l’impact de M. Makilat.

Les prises de parole ont unanimement salué son leadership visionnaire, son sens aigu du dialogue et son engagement indéfectible qui ont permis d’élever le handball au rang des sports majeurs au Gabon. Il était reconnu comme un mentor et un bâtisseur dont la passion a servi de moteur à toute une génération.
L’architecte de la visibilité internationale
Le passage d’Ange Marie Makilat à la tête de la Fegahand fut assurément déterminant. Sous sa présidence, le championnat national a retrouvé une régularité et une organisation exemplaires, posant les fondations d’une structure pérenne. Il fut surtout l’un des principaux artisans de la désignation du Gabon comme pays hôte de la Coupe d’Afrique des Nations de Handball en 2018. Cet événement majeur a non seulement marqué un tournant, mais a surtout offert une visibilité inédite et un rayonnement clair au handball gabonais sur la scène internationale.
Après ce moment d’intense recueillement et les honneurs rendus au Gymnase Phoenix, la dépouille d’Ange Marie Makilat a été transférée pour une veillée. L’inhumation est prévue dans sa ville natale de Lébamba, dans la province de la Ngounié.
Ce dernier voyage marque l’au-revoir à un homme dont l’œuvre ne s’éteindra pas. Plus qu’un simple hommage, cette cérémonie fut l’expression d’une reconnaissance nationale envers un dirigeant dont l’héritage de travail et de passion continuera à guider le développement du handball dans chaque salle, chaque club, et au cœur de chaque jeune handballeur du Gabon.


