Depuis plusieurs jours, l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM) est paralysée par un mouvement de grève. Les étudiants dénoncent la dégradation de leurs conditions de vie et d’apprentissage, qu’ils jugent indignes et incompatibles avec les exigences d’un enseignement supérieur de qualité.
Salles de cours surpeuplées, infrastructures délabrées, campus saturé : autant de problèmes qui alimentent un profond sentiment de marginalisation au sein de la communauté universitaire.
Les grévistes réclament la réfection du campus, la régularisation du paiement des bourses, l’augmentation du nombre de salles de classe, la réduction du coût des logements universitaires, ainsi que la réhabilitation des plateaux techniques indispensables aux travaux pratiques.
Selon les représentants des étudiants, ces revendications ne relèvent pas du privilège, mais du respect de leurs droits fondamentaux à une éducation décente. Ils appellent les autorités à agir avec responsabilité et lancent un message de solidarité à l’ensemble des universités du pays.
« La jeunesse gabonaise mérite des conditions d’étude dignes et un environnement propice à la réussite », ont-ils rappelé.
