Le ministre de l’Économie numérique, de la digitalisation et de l’innovation, Mark Alexandre Doumba, a procédé, le 28 juillet 2025, à la remise officielle d’équipements informatiques et techniques aux structures de santé impliquées dans la phase 2 du Système d’information de santé (SIS). Une initiative saluée par les professionnels du secteur, qui voient dans cette démarche un levier majeur pour améliorer l’accès aux soins et la coordination des services de santé.
Présidée par le ministre Mark Alexandre Doumba, avec la présence du ministre de la Santé, le Professeur Adrien Mougougou et du directeur général de l’ANINF, Alberto Wenceslas Mounguengui Moudoki, cette cérémonie marque une volonté politique affirmée d’interconnexion des établissements de santé pour un suivi plus rigoureux des patients. «Cette avancée concrète s’inscrit pleinement dans les priorités fixées par le chef de l’État, visant à garantir un accès équitable, moderne et performant aux services publics essentiels, notamment dans le domaine de la santé », a déclaré Mark Alexandre Doumba. Le Professeur Adrien Mougougou a, quant à lui, insisté sur l’impact concret du projet : « Il s’agit d’entrer dans la phase pratique du déploiement de la digitalisation au sein du système de santé, afin que les données médicales soient transversales et permettent une meilleure prise en charge des patients. »

Au-delà de la simple dotation en matériel, ce projet incarne une réforme structurelle du secteur sanitaire, en facilitant la centralisation des informations médicales et en réduisant les inégalités d’accès aux soins. Grâce à ce système digital, les dossiers médicaux des patients pourront désormais être consultés rapidement et de manière sécurisée dans n’importe quelle structure connectée. Ce qui permettra une continuité des soins, même en cas de transfert entre établissements. Cela représente aussi un tournant majeur dans la gestion des urgences, la planification des soins chroniques ou encore la prévention.

Avec le soutien de la Banque mondiale, cette initiative s’inscrit dans une logique de transformation durable, à la fois pour les professionnels de santé et pour les citoyens. Le numérique n’est plus un luxe, mais un impératif de santé publique et le Gabon pose ici les bases d’un système sanitaire plus réactif, plus inclusif et mieux adapté aux défis du 21e siècle.
