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Gabon : Des nouveaux quotas adoptés pour l’emploi des travailleurs étrangers

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Le Journal officiel introduit de nouvelles régulations concernant l'emploi de la main-d'œuvre étrangère dans les entreprises.

Un décret publié, le 2 avril 2025, dans le Journal officiel introduit de nouvelles régulations concernant l’emploi de la main-d’œuvre étrangère dans les entreprises.

Pris en application de l’article 137 du Code du Travail, ce décret fixe des quotas des emplois selon les catégories professionnelles et précise les frais de dossier ainsi que leur affectation. L’objectif est de favoriser l’emploi des travailleurs gabonais tout en permettant aux entreprises de recourir à des compétences spécifiques lorsque nécessaire.

Les quotas sont définis comme suit : 10 % de l’effectif des cadres doivent être étrangers, 15 % pour les agents de maîtrise et techniciens supérieurs, et 2 % pour le personnel d’exécution. Ces quotas s’appliquent à toutes les entreprises, dans le but de promouvoir l’emploi local tout en répondant aux besoins en compétences spécialisées. Les entreprises devront se conformer à ces ratios, sauf exceptions prévues par des accords internationaux ratifiés par le Gabon.

Des dérogations aux quotas peuvent être accordées par le ministre chargé du Travail dans des situations spécifiques, notamment pour les travaux de haute technicité. Ces dérogations sont limitées à deux ans, renouvelables une fois. Toutefois, les employeurs doivent obligatoirement former un travailleur gabonais, qui sera accompagné du travailleur étranger pendant cette période. Cette mesure vise à favoriser le transfert de compétences et à renforcer la formation des travailleurs locaux.

En outre, le décret impose des frais de dossier pour l’embauche de travailleurs étrangers, dont le montant et l’affectation seront précisés. Ces frais visent à assurer une gestion rigoureuse des procédures administratives et à garantir la conformité des démarches avec les normes du Code du Travail. Cette nouvelle régulation devrait permettre une gestion équilibrée entre l’emploi des nationaux et la nécessité de compétences étrangères.

Source : Journal officiel N°61 Bis du 2 avril 2025

Gabon : De nouvelles règles pour l’emploi de travailleurs étrangers

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Toute demande ou renouvellement d'autorisation d'emploi devra s'accompagner du paiement d'un droit de traitement de dossier fixé à la somme de 500 000 francs CFA.

Un décret publié, le 2 avril 2025 au Journal officiel, encadre désormais l’emploi de la main-d’œuvre étrangère dans les entreprises locales.

Dorénavant, toute demande ou renouvellement d’autorisation d’emploi devra s’accompagner du paiement d’un droit de traitement de dossier fixé à la somme de 500 000 francs CFA, non remboursable. Les modalités de ce paiement seront précisées par un arrêté conjoint des ministres en charge du Travail et de l’Économie. Ces frais contribueront au fonctionnement de l’organisme chargé d’examiner les demandes d’embauche de travailleurs étrangers.

Le décret prévoit également des sanctions en cas de non-respect de ces nouvelles dispositions, conformément aux textes législatifs en vigueur.

Source : Journal officiel N°61 Bis du 2 avril 2025

Gabon : Francis Jean Jacques Evouna plaide pour un nouveau modèle économique plus inclusif et équitable

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Francis Jean Jacques Evouna, président du Conseil Gabonais du Patronat (CGP).

Au lendemain de la victoire éclatante de Brice Clotaire Oligui Nguema, crédité de près de 95 % des suffrages exprimés, Francis Jean Jacques Evouna, président du Conseil Gabonais du Patronat (CGP), a fait une déclaration, le week-end écoulé, sur un changement de paradigme économique.

Tout en saluant l’adhésion massive du peuple gabonais au choix du président de la République élu, Francis Jean-Jacques Evouna a formulé un appel à Brice Clotaire Oligui Nguema, sa famille et l’ensemble de la nation, en évoquant une nouvelle ère à construire le Gabon avec foi et ambition.

Mais au-delà de l’émotion, le président du Conseil, gabonais du patronat a lancé un plaidoyer appuyé en faveur d’un changement de paradigme économique. Selon lui, il est urgent de repenser la place des très petites, petites et moyennes entreprises (TPE/PME) dans le tissu économique national. Ces structures, souvent reléguées au second plan, doivent désormais être reconnues comme des leviers stratégiques de développement.

Francis Evouna met en garde contre toute tentative d’hégémonie d’une organisation patronale unique, en l’occurrence la FEG, au détriment de la diversité des représentations du secteur privé. Il exhorte les nouvelles autorités à privilégier une gouvernance concertée, inclusive et en phase avec les aspirations des entrepreneurs de proximité. Dans cette optique, il propose la mise en place d’un « Pacte PME », accompagné d’une implication personnelle du Président de la République dans la refonte des structures de représentation du patronat.

Pour impulser une relance durable, le président du CGP identifie trois piliers essentiels : restaurer la confiance entre les acteurs économiques et l’État, valoriser l’esprit d’initiative et célébrer le succès entrepreneurial. Francis Jean-Jacques Evouna milite pour une administration plus agile, une fiscalité allégée et mieux calibrée, ainsi que des politiques publiques orientées vers l’innovation et la compétitivité.

Dans la vision du président du CPG, le Gabon de demain doit être un terreau fertile pour l’initiative privée, où le risque est encouragé, la réussite célébrée et la solidarité entre entrepreneurs érigées en valeur cardinale.

En guise de conclusion, Francis Evouna réaffirme son engagement indéfectible en faveur des TPE et PME, qu’il considère comme la colonne vertébrale du prochain septennat. Il plaide pour une simplification drastique des procédures fiscales et administratives et pour une législation mieux adaptée aux réalités du terrain. Il invite le futur gouvernement à faire preuve d’écoute, de respect et de pragmatisme envers ces acteurs économiques incontournables, garants de la vitalité et de la résilience de l’économie gabonaise.

Gabon : Jean Rémy Yama amorce un retour stratégique en vue des prochaines consultations électorales

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Jean Rémy Yama réaffirme sa volonté de demeurer un acteur politique de premier plan.

Écarté de la dernière élection présidentielle, Jean Rémy Yama, figure emblématique du syndicalisme, converti depuis peu à la politique, a repris la parole, le vendredi 18 avril 2025, depuis le siège du Parti national pour le travail et le progrès (PNTP), sis à Awendjé. Résolument tourné vers l’avenir, le parlementaire de la Transition a lancé un appel solennel au rassemblement autour de sa formation politique, en prélude aux futures échéances électorales.

Loin de renier les revers du passé, le leader du PNTP a plaidé pour une introspection lucide en exhortant ses partisans à tirer les enseignements des erreurs antérieures afin de consolider les fondations idéologiques et organisationnelles du parti. À ses yeux, les scrutins législatifs et locaux à venir constituent une véritable fenêtre d’opportunité pour réaffirmer la présence du PNTP dans l’arène politique nationale.

Bien que sa mise à l’écart de la présidentielle demeure sujette à controverse, Jean Rémy Yama n’a nullement évoqué l’éventualité d’un désengagement ou d’un boycott. Bien au contraire, il a exprimé l’ambition de faire du PNTP une entité politique proactive, apte à exercer un rôle de contre-pouvoir à travers une participation éclairée aux institutions. « Les élections locales et parlementaires offriront au PNTP l’occasion de s’imposer comme un acteur crédible de veille citoyenne sur l’action de l’exécutif », a-t-il déclaré.

Investi de ses fonctions de sénateur de la Transition, l’orateur a également fait part de ses préoccupations quant à certaines réformes institutionnelles, qu’il considère comme régressives pour l’équilibre des pouvoirs. Il a notamment dénoncé l’impossibilité, pour le Parlement, d’exercer un droit de censure sur le gouvernement, voyant en cela un affaiblissement manifeste de l’autorité législative.

Par cette intervention, Jean Rémy Yama réaffirme sa volonté de demeurer un acteur politique de premier plan, en misant désormais sur une stratégie d’influence parlementaire, dans une logique de reconstruction et de repositionnement tactique.

Vatican : Le pape François s’est éteint

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Le pape François décédé à l'âge de 88 ans.

Une onde de choc secoue la chrétienté en ce lundi de Pâques. Alors que les fidèles célèbrent la résurrection du Christ, l’Église catholique romaine est frappée par une perte immense, le décès du pape François, survenu ce 21 avril 2025, à l’âge de 88 ans, dans sa résidence du Vatican, la Casa Santa Marta.

Un départ bouleversant, au cœur du plus grand mystère de la foi chrétienne. Le cardinal Kevin Farrell, très ému, a officiellement annoncé la nouvelle dans une déclaration empreinte de solennité: « Chers frères et sœurs, c’est avec une profonde affliction que je vous fais part du retour à Dieu de notre Saint-Père, le pape François. » Il a précisé que le souverain pontife s’est éteint à 7h35 (heure locale): « Ce matin, l’évêque de Rome, François, a rejoint la maison du Père. Sa vie fut un témoignage vibrant de dévouement au service de Dieu et des plus vulnérables. Il nous laisse l’héritage d’une foi inébranlable, d’un engagement constant envers les pauvres et d’une espérance enracinée dans l’amour du prochain. »

Homme d’Église profondément humain et un guide spirituel des temps modernes, le pape François aura marqué son époque par son humilité, sa proximité avec les peuples et son combat infatigable pour une Église plus ouverte, plus juste, plus proche des réalités du monde.

Ironie tragique du calendrier liturgique, son décès survient au moment même où les catholiques célèbrent la victoire du Christ sur la mort. Une coïncidence bouleversante qui donne à son départ un relief spirituel saisissant.

Gabon : Sans eau et avec une route délabrée, les habitants de la Cité Pompidou lancent un appel à l’aide

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Il est difficile d'avoir de l'eau à la Cité Pompidou, pourtant située dans le premier arrondissement de Libreville.

Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le samedi 19 avril dernier, dévoile la détresse des résidents de ce quartier du 1er arrondissement de Libreville. À travers des images poignantes, les habitants exposent un quotidien marqué par le manque criant d’infrastructures de base.

Depuis l’élection présidentielle d’août 2016, l’approvisionnement en eau potable, dans la Cité Pompidou, est devenu de plus en plus irrégulier. À une époque, déjà lointaine, le précieux liquide coulait encore tous les deux jours. Aujourd’hui, c’est un véritable désert hydrique, plus une goutte d’eau ne parvient jusqu’aux robinets. Cette situation a contraint plusieurs familles à quitter le quartier, ne pouvant plus supporter les longues journées sans cet élément vital. Seuls les propriétaires, attachés à leurs biens, sont obligés d’y demeurer malgré les nombreuses difficultés.

Une route en ruine, un isolement grandissant. À cette crise s’ajoute une voirie en piteux état. La route principale du quartier est presque impraticable, quelle que soit la saison. Les taxis et autres véhicules de transport urbain évitent désormais cette zone, de peur d’endommager leurs engins. Résultat : les riverains doivent parcourir de longues distances à pied pour espérer trouver un moyen de locomotion dans d’autres quartiers. Une épreuve particulièrement rude pour les personnes âgées à la santé fragile.

Gabon : Sans eau et avec une route délabrée, les habitants de la Cité Pompidou lancent un appel à l’aide

Un quartier enclavé malgré son importance stratégique

La Cité Pompidou, bien que marginalisée en apparence, est un véritable nœud de liaison entre plusieurs zones névralgiques de Libreville, telles que Plaine Orety, les abords de l’Assemblée nationale, Louis, Gros Bouquet ou encore les environs de la prison centrale. Pourtant, elle semble reléguée aux oubliettes des priorités urbaines.

Face à ces maux persistants, les habitants en appellent solennellement au Président de la République, fraîchement élu, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour qu’il prête une oreille attentive à leur détresse. Tout en espérant qu’un changement concret et rapide améliorera enfin leurs conditions de vie.

[Présidentielle 2025 au Gabon] Nora Kassa réaffirme son engagement aux côtés de Brice Clotaire Oligui Nguema pour le bien-être des populations

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Nora Kassa, Secrétaire générale de la plateforme Rassemblement des Bâtisseurs.

À la suite de la large victoire de C’BON à l’élection présidentielle du 12 avril dernier, la Secrétaire générale de la plateforme Rassemblement des Bâtisseurs (RDB) a tenu à adresser un message empreint de reconnaissance et d’engagement à l’endroit du président de la République élu.

Dans cette déclaration solennelle, la responsable politique a salué la performance électorale remarquable du président élu, crédité de 94,85 % des suffrages exprimés, qu’elle considère comme le fruit logique d’un choix politique fort : l’inclusivité. « Ce score témoigne de la volonté des Gabonais de se retrouver autour d’une vision partagée, celle de l’unité nationale», a-t-elle affirmé en soulignant que cette approche inclusive, défendue avec constance par Brice Clotaire Oligui Nguema durant les 19 mois de transition, a permis d’apaiser les tensions et de restaurer la confiance entre les citoyens. « Peut-être, avons-nous sous-estimé au départ, la portée réelle de ce choix. Mais aujourd’hui, les résultats parlent d’eux-mêmes : le pays est traversé par une paix tangible, une sérénité perceptible jusque dans les coins les plus reculés du territoire », a ajouté Nora Kassa.

Pour la Secrétaire générale du RDB, le Gabon avait un besoin pressant d’un leader fédérateur, capable de tendre l’oreille au peuple et de porter haut ses aspirations. À l’heure où de nombreux défis attendent le pays, notamment la lutte contre la pauvreté, le chômage, ou encore la crise énergétique, Nora Kassa exhorte l’ensemble des citoyens à se mobiliser derrière le président nouvellement élu. « Face aux adversités, Brice Clotaire Oligui Nguema ne sera pas seul. Il pourra compter sur l’engagement indéfectible de chacun de nous, ceux qui ont décidé, depuis le 30 août 2023, de s’aligner avec courage et conviction derrière sa vision. Ses combats pour le Gabon seront désormais les nôtres », a-t-elle conclu avec détermination.

CAN U17 – 2025 : Le Maroc triomphe à domicile et entre dans l’histoire

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Le Maroc U17 champion d'Afrique.

La nouvelle génération marocaine a écrit une page mémorable de son histoire en s’adjugeant la Coupe d’Afrique des Nations U17, édition 2025. Devant un public survolté, les Lionceaux de l’Atlas ont dompté les Aiglons du Mali en finale, au terme d’un duel âprement disputé conclu par une séance de tirs au but maîtrisée (4-2), après un score vierge (0-0) à la fin du temps réglementaire.

Cette victoire, arrachée avec détermination, permet au Maroc de décrocher sa toute première étoile dans cette catégorie d’âge. Une consécration d’autant plus importante qu’elle intervient à domicile, deux ans seulement après leur échec en finale face au Sénégal.

Ironie du sort, ce sont les Marocains qui prennent cette fois la relève des Lionceaux sénégalais, champions sortants et gravent leur nom au palmarès de la compétition. En face, le Mali, qui espérait également soulever le trophée pour la première fois, repart avec les honneurs d’un parcours remarquable, mais le cœur lourd.

Cette finale, riche en intensité mais avare en occasions franches, a confirmé la solidité défensive des deux formations. Il aura fallu la cruelle mais implacable loterie des tirs au but pour départager deux équipes au coude-à-coude, dans une ambiance électrique au Stade Prince Moulay Abdellah.

Le Maroc peut désormais savourer ce sacre continental, fruit d’un travail de fond entamé depuis plusieurs années sur leurs installations sportives, la formation et la détection des jeunes talents. Un signal fort pour l’avenir du football marocain, qui poursuit son ascension sur la scène africaine et internationale.

États-Unis : Denis Bouanga éclatant mais le cœur tourné vers Aaron Boupendza

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Denis Bouanga a eu une pensée pour Aaron Boupendza.

En déplacement sur la pelouse du Providence Park de Portland, dans le cadre de la 9e journée de Major League Soccer (MLS), l’international gabonais a brillé de mille feux dans un match spectaculaire entre les Portland Timbers et le Los Angeles FC, soldé sur un score fleuve de 3 buts partout.

Aligné d’entrée, l’attaquant Denis Bouanga s’est une nouvelle fois illustré par son influence décisive. Alors que son équipe était menée 2-1, Bouanga a fait parler sa vitesse et sa vista sur le flanc gauche pour mystifier la défense des Timbers avant de servir parfaitement David Martinez pour l’égalisation à la 64e minute (2-2).

Mais les locaux ont rapidement repris l’avantage deux minutes plus tard (3-2). Refusant la défaite, Bouanga s’est mué en héros dans les ultimes instants du match. À la 90e minute, il s’est chargé, avec sang-froid, d’un penalty qu’il a transformé avec maîtrise, offrant ainsi un point précieux à son équipe (3-3). Ce but, son deuxième de la saison en championnat, il l’a dédié à son compatriote et ami, Aaron Boupendza, tragiquement décédé en Chine le 16 avril dernier.

Un hommage sobre mais poignant, à la hauteur de la complicité qu’entretenaient les deux attaquants sous le maillot des Panthères du Gabon.

Turquie : Aaron Appindangoye sacré champion de D2 et propulse Kocaelispor en Süper Lig

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Aaron Appindangoye et Kocaelispor seront en Süper Lig la saison prochaine.

C’est officiel : Kocaelispor est sacré champion de la Trendyol 1. Lig, la deuxième division turque, à trois journées du terme du championnat. Une consécration rendue possible après la défaite (1-0) de leur poursuivant direct, Fatih Karagümrük, ce samedi sur la pelouse de Boluspor.

Au cœur de cette brillante ascension, Aaron Appindangoye, solide défenseur central gabonais, s’est imposé comme un pilier de la formation de Kocaeli. L’ancien joueur du CF Mounana retrouve ainsi l’élite du football turc, un an seulement après l’avoir quittée.

Ce retour historique en Süper Lig, seize ans après la dernière apparition du club au plus haut niveau, est à mettre, en partie au crédit du Gabonais, dont la régularité et l’expérience ont été précieuses tout au long de la saison.

AFG BICIG