L’assassinat de la jeune fille de 10 ans, continue de choquer et d’émouvoir tout le pays. Chaque jour apporte de nouvelles zones d’ombre à cette tragédie. Deux personnes sont désormais soupçonnées, mais leurs histoires sont complètement différentes, ce qui rend l’affaire encore plus compliquée.
Le premier suspect, Nguema Essono Jacques, 73 ans, originaire de Guinée Equatoriale, a été désigné par la foule comme l’assassin présumé. Arrêté par la police, il nie tout en bloc. « J’étais chez moi, dans ma cour et on m’a accusé sans preuve. Je ne connais pas la famille, je ne connaissais pas la petite », a-t-il déclaré à Gabonactu.com. Selon lui, il n’a aucun lien avec la victime et son arrestation serait injustifiée.
Le deuxième suspect est un homme plus jeune, qui avait participé aux recherches de la fillette. Il a avoué avoir tué Esther, mais il nie l’avoir violée. Son récit reste flou et soulève beaucoup de questions. « Je l’ai appelée, je l’ai emmenée dans ma chambre. Elle a refusé de me donner l’argent qu’elle avait, alors je lui ai frappé la tête contre un morceau de bois. Elle a perdu connaissance », a-t-il raconté. Il explique ensuite avoir déplacé le corps plusieurs heures plus tard dans un champ de bananiers pour éviter d’être vu.
L’attente de la vérité et la confusion de la famille
Concernant l’accusation de viol, il insiste : « Qu’ils fassent une autopsie pour vérifier. » Ces propos renforcent l’importance d’un examen médical précis. L’autopsie permettra non seulement de confirmer ou non le viol, mais aussi de savoir exactement comment et quand les violences ont eu lieu.
La famille d’Esther, encore sous le choc, ne comprend pas la situation. « Nous pensions que c’était monsieur Nguema, et maintenant on nous présente un autre homme. On est perdu », confie la mère de la fillette. Les proches demandent des réponses claires et une enquête sérieuse, pour éviter toute erreur judiciaire.
Qui a tué la petite Esther ? Après un premier suspect, un second homme s’est dénoncé, mais ses aveux sont loin de convaincre tout le monde. Manipulation ou vérité ? C’est désormais à l’autopsie de parler. Sous le regard attentif d’un pays en deuil, la police doit redoubler d’efforts pour que la justice triomphe et apporte enfin la paix à la famille de la fillette
