En se rendant le 1ᵉʳ novembre 2025 sur le chantier de la route Mebo’o–Meyo Kié, situé dans la zone stratégique des trois frontières, au nord du Gabon, dans la province du Woleu-Ntem, le ministre du Tourisme durable et de l’Artisanat, Pascal Ogowe Siffon, a voulu constater sur le terrain les efforts engagés pour désenclaver le département du Ntem.
« Cette mission de terrain s’inscrit dans la continuité des actions menées par le Gouvernement pour accélérer le désenclavement des territoires, améliorer les conditions de vie des populations et favoriser l’intégration régionale », a déclaré le ministre. Il a également communiqué les taux d’exécution des projets en cours : la route Mebo’o–Meyo Kié atteint 60 %, l’interconnexion électrique est achevée à 100 %, la fibre optique progresse à 80 %, tandis que la zone économique spéciale de Meyo Kié en est à 5 %, après la signature de l’acte de déclaration d’utilité publique.

Ces avancées témoignent d’une approche plus équilibrée du développement. En s’attaquant à la question du désenclavement, le gouvernement cherche à réduire les inégalités territoriales et à offrir de nouvelles perspectives économiques. Les infrastructures en cours : routes, électricité, fibre et zones économiques constituent un socle pour relancer les activités locales et améliorer l’accès aux services essentiels.
Dans le département du Ntem, d’autres chantiers structurants renforcent cette dynamique : la tour administrative et les logements des fonctionnaires sont réalisés à 75 %, tandis que le centre de formation professionnelle de Bitam atteint 40 %. Ces réalisations traduisent une volonté d’ancrer durablement les services publics et la formation des jeunes dans les localités de l’intérieur.
Pour les populations, ces projets représentent une véritable ouverture. Le désenclavement attendu depuis des années n’est plus un simple discours, mais une réalité en marche. À terme, il pourrait transformer le quotidien des habitants, faciliter les échanges et stimuler l’économie régionale. Mais au-delà des taux d’exécution, c’est dans la durabilité des infrastructures et leur gestion que se jouera le véritable succès de cette politique de désenclavement.



