Le succès de la sortie de transition au Gabon continue de susciter l’intérêt de la communauté internationale. Le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a ainsi reçu une nouvelle marque de reconnaissance suite à son entretien avec l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Gabon, Zhou Ping. Le diplomate chinois a souhaité faire le point sur le cycle électoral post-transition, désormais arrivé à une étape décisive.
Alors que le Gabon consolide ses nouvelles institutions, la conduite du retour à l’ordre constitutionnel par Libreville est attentivement observée par ses partenaires. Dans ce cadre, le rôle du ministère de l’Intérieur est perçu comme fondamental pour la crédibilité et la légitimité du dispositif électoral mis en place.
Au cours de leur rencontre, Hermann Immongault et le diplomate chinois ont félicité le bon déroulement des différentes consultations électorales. Le ministre a exprimé sa gratitude à l’ambassade de Chine pour son accompagnement durant cette période charnière, tout en soulignant le soutien constant de Pékin au Gabon, notamment au Conseil de sécurité des Nations Unies. Les échanges ont également permis de réaffirmer la solidité des relations de coopération entre Libreville et Pékin.
Une expérience gabonaise qui fait école
L’intérêt pour l’expérience gabonaise dépasse le cadre du partenariat sino-gabonais. En novembre dernier, Hermann Immongault avait déjà reçu une délégation de la République de Guinée-Conakry venue s’informer sur la gestion gabonaise de la Transition, notamment en matière d’organisation électorale. Les échanges avaient porté sur les mécanismes ayant permis l’organisation successive des scrutins référendaire, présidentiel, législatif, local et sénatorial, ainsi que sur l’installation des institutions qui en sont issues.
Ces marques d’intérêt contribuent à positionner progressivement le modèle gabonais comme une référence en matière de gestion électorale en sortie de crise. Alors que le pays s’apprête à tourner définitivement la page de la Transition militaire, cette reconnaissance internationale renforce la légitimité du processus engagé et conforte l’image d’un Gabon attaché à la stabilité institutionnelle et au respect de ses engagements démocratiques.


