Le ministre du Travail, Patrick Barbera Isaac, a effectué une visite d’inspection inopinée chez Jad Béton à Saint-Georges, le 11 septembre. Cette initiative, qui fait suite à des plaintes de la part des employés, a été accueillie avec un optimisme prudent par les ouvriers qui se sentent enfin entendus.
Accompagné de hauts fonctionnaires, le ministre a examiné en détail les conditions de travail, y compris les salaires, la sécurité, la qualité des équipements et le respect des obligations sociales. « Nous avons reçu un certain nombre de plaintes », a-t-il déclaré, reconnaissant l’urgence de la situation.
Pour les travailleurs, c’était une première historique. « Je suis ici depuis dix ans, depuis la création de l’entreprise, et c’est la première fois que je vois ça », a raconté Yess Marel Moussounda, un employé de longue date. Il a ajouté, utilisant une métaphore poignante, que les ouvriers ont l’impression d’« obtenir un parent », se sentant enfin protégés.

Pour Yess Marel Moussounda, la descente du ministre du Travail symbolise une reconnaissance des droits des employés.
Bien que l’entreprise soit moderne et dotée d’équipements performants, la gestion des ressources humaines semble être son point faible. Le rapport d’inspection est désormais attendu avec impatience, car il déterminera si cette visite se traduira par des actions concrètes et des engagements durables. Pour les employés, cette descente ministérielle est plus qu’une simple inspection : c’est un signe que leurs préoccupations sont prises au sérieux.
