Le Gabon vient de conclure un partenariat financier majeur avec Afreximbank. Cet accord, d’un montant de 3 milliards de dollars, vise à soutenir les projets prioritaires du pays dans les secteurs sociaux et économiques stratégiques.
Le 17 septembre 2025 marque une étape importante pour la stratégie financière du Gabon. Le ministère de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la Vie chère, a annoncé la signature d’un accord de financement avec la banque panafricaine Afreximbank.
Cet engagement fait suite à l’annonce des présidents d’Afreximbank, Benedict Okey Oramah et Georges Elombi, de soutenir le Gabon à hauteur de 5 milliards de dollars. Dans ce cadre, le ministre d’État Henri-Claude Oyima a scellé un premier accord portant sur 3 milliards de dollars, soit environ 1 800 milliards de FCFA. Selon le communiqué, « ces ressources viennent en soutien au budget d’investissements prévu dans le Projet de Loi de Finances 2026 et contribuer à couvrir une partie du besoin global de financement arrêté à 3 200 milliards de FCFA ».
Des projets à fort impact social au cœur de l’accord
L’utilisation de ces fonds obéira à une logique claire : financer en priorité les projets à fort impact sur la vie quotidienne des Gabonais. Le gouvernement a identifié plusieurs secteurs stratégiques : la santé, l’éducation et l’enseignement supérieur, les infrastructures routières, l’énergie, l’eau potable et le logement.
Le ministre d’État souligne la portée sociale de cet accord : « Cet accord permettra d’accélérer des investissements utiles et durables pour matérialiser le projet de société de Son Excellence M. Brice Clotaire Oligui Nguema, Président de la République ». Il insiste sur une gestion concrète et mesurable des fonds : « Chaque franc CFA investi devra se traduire en salles de classe, en lits d’hôpital, en routes réhabilitées ou construites et en énergie disponible ».
Cet accord illustre la volonté du Gabon de diversifier ses partenariats financiers et de garantir un financement stable pour ses ambitions de développement.
Au-delà du simple apport budgétaire, ce financement représente un levier stratégique pour relancer l’économie et améliorer les conditions de vie des populations. En liant les décaissements à des résultats visibles, le gouvernement veut démontrer que la gestion des ressources mobilisées sera rigoureuse et tournée vers l’intérêt général. Un test crucial de crédibilité et de transparence pour la politique économique du pays.
