La candidate aux élections locales au 6e arrondissement de Libreville, Haresse Kengue, a manifesté son désarroi devant le ministère de l’Intérieur ce 22 août, après le rejet de sa liste. Entourée de ses collaborateurs, elle a dénoncé un « harcèlement » de l’administration, y voyant la « main noire » d’un complot visant à l’écarter du scrutin.
Visiblement bouleversée, la candidate a expliqué avoir été confrontée à des motifs de rejet contradictoires. « Il manquerait le dossier d’un colistier », a-t-elle d’abord rapporté, avant que l’explication ne change. « Aujourd’hui, on nous annonce que le problème serait plutôt l’absence des attestations NIP de deux colistiers, le n°14 et le n°17 ». Elle a pourtant affirmé avoir déposé un dossier complet, incluant l’intégralité des documents requis.
Face à un agent du ministère qui l’aurait menacée d’appeler la police, Haresse Kengue a entamé un sit-in. « Voici la réalité de ce qui se passe en République gabonaise », a-t-elle déclaré. « Tout ce que je demande, c’est d’être candidate comme les autres ». Elle a juré de ne pas quitter les lieux tant que son dossier ne serait pas validé. « Tant que mon dossier ne sera pas validé, je resterai ici avec mes collaborateurs », a-t-elle conclu, déterminée.
