Après huit jours de travaux intensifs à Kango, l’atelier national consacré au Registre Social Unique (RSU) s’est achevé avec succès. Cette rencontre, présidée par la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance, Elodie Diane Fouéfoué Sandjoh, a jeté les bases d’une réforme sociale ambitieuse en validant les outils techniques et stratégiques nécessaires pour mieux prendre en charge les populations les plus vulnérables du Gabon.
Lancé le 21 août à Libreville, le séminaire s’est poursuivi et a pris fin dans la ville de Kango le 28 août. Pendant huit jours, des experts, des partenaires techniques et des administrations gabonaises ont travaillé de concert pour définir les fondations de ce dispositif. L’objectif est clair : transformer la protection sociale au Gabon et la rendre plus efficace.
Un outil numérique pour une meilleure gestion
Des experts nationaux et internationaux, avec le soutien de l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) et de la Banque mondiale, ont structuré ce futur système. Le RSU sera un outil numérique central, conçu pour moderniser la protection sociale en garantissant une identification fiable des bénéficiaires et en réduisant les doublons dans la gestion des programmes d’aide.
« Le travail qui vient de se terminer va nous permettre de booster une véritable réforme de la protection sociale non contributive et donc d’améliorer la prise en charge des personnes vulnérables », a déclaré Hugues Mbadinga, coordinateur du projet RSU.

La ministre lors de sa prise de parole pendant l’atelier.
Concrètement, les participants ont validé une matrice de ciblage des bénéficiaires, défini une échelle de vulnérabilité et posé les bases réglementaires nécessaires à la mise en œuvre de ce dispositif novateur.
Une réforme qui s’inscrit dans une vision présidentielle
En clôturant les travaux, la ministre Fouéfoué Sandjoh a salué l’engagement de tous les partenaires et a souligné l’importance du projet dans la vision du Chef de l’État. « Cet atelier marque le point de départ concret d’un vaste projet d’amélioration des mécanismes de prise en charge des vulnérabilités sociales. Il s’inscrit dans la vision du président de la République, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a fait de la lutte contre la précarité une priorité absolue », a-t-elle affirmé.
Le RSU devrait être opérationnel d’ici deux ans. Il constituera une base de données nationale exhaustive sur les ménages les plus pauvres et vulnérables, permettant au gouvernement de cibler plus efficacement les aides sociales et de bâtir une société plus juste et inclusive.
