Le ministère de l’Economie accorde deux semaines supplémentaires aux agents publics n’ayant pas encore transmis leurs fiches de collecte de données budgétaires. Passé ce délai, des interruptions de solde seront appliquées à titre conservatoire.
Dans le cadre de l’opération de mise à jour des effectifs budgétaires lancée par le gouvernement, le ministre d’État, ministre de l’économie, des finances, de la dette et des participations, chargé de la Lutte contre la vie chère, Henri-Claude Oyima, a annoncé le 20 octobre 2025 un ultimatum de deux semaines destiné aux agents publics n’ayant pas encore régularisé leur situation administrative.
Selon le communiqué officiel, « mes services ont procédé du 08 au 25 septembre 2025, au traitement de données collectées auprès des agents publics émargeant au fichier solde. A ce jour, l’exploitation de 103 017 fiches de collecte de données sur 113 066 attendues indique que 10 049 agents publics n’ont toujours pas transmis leurs fiches ou les ont mal renseignées », indique le ministre d’État. Les irrégularités relevées concernent principalement des « informations incomplètes ou l’absence de signature de chef hiérarchique ».
Pour permettre aux retardataires de se conformer, les autorités accordent exceptionnellement « un délai supplémentaire de deux semaines, pour compter de la signature du présent communiqué ». Aussi, la liste des agents concernés peut-elle être consultée sur le site officiel https://www.esolde.ga. Le ministre précise également que « les fiches renseignées et signées peuvent directement être déposées à la direction de la Solde ou téléversées sur ce même site ».
Toutefois, le ministère se veut ferme: « Passé ce délai, des interruptions de solde à titre conservatoire seront appliquées aux agents dont les données budgétaires n’auront pas été actualisées », avertit Henri-Claude Oyima. Une mesure qui s’inscrit dans la volonté du gouvernement d’assainir la gestion de la masse salariale de l’État et d’éliminer les effectifs fictifs.





