La 10e réunion du Conseil exécutif de la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) s’est ouverte le 13 novembre à Libreville. Plusieurs hautes personnalités étaient présentes, dont le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, et le ministre de la Communication et des Médias, Paul-Marie Gondjout.
Cette rencontre, qui s’achève ce 14 novembre, a rassemblé des responsables d’une trentaine d’agences de presse venues de tout le continent. Leur objectif : renforcer la coopération entre les médias africains et mieux valoriser l’information produite en Afrique.
En lançant officiellement les travaux, Alexandre Barro Chambrier a salué le rôle de la FAAPA. Il a expliqué que l’organisation contribue à promouvoir une Afrique qui raconte elle-même son histoire, avec ses propres mots et ses propres images. Il a aussi réaffirmé la volonté du Gabon de rester un centre important pour la formation, l’innovation et la diffusion de l’information en Afrique.
De son côté, le ministre de la Communication, Paul-Marie Gondjout, a rappelé les missions essentielles de la presse qui consiste à informer sans déformer, critiquer sans détruire. Il a présenté trois priorités : encourager la liberté et la diversité des médias, renforcer la formation des professionnels — notamment en les intégrant à la Fonction publique — et moderniser les équipements des structures médiatiques.
Il a également souligné l’importance de la FAAPA comme espace d’échanges, surtout à une époque où les fausses informations se multiplient. Selon lui, les pays africains doivent construire un environnement médiatique solide, capable d’éduquer les jeunes et de ne pas dépendre des récits extérieurs.
Le président de la FAAPA, Fouad Arif, également directeur général de la MAP (Maroc), a insisté sur la responsabilité des journalistes. Face aux fake news et aux dérives sur les réseaux sociaux, il a rappelé l’importance d’un journalisme compétent, fiable et fondé sur la coopération entre pays africains.




