Réunis en assemblée générale ce 17 septembre, les employés de Gabon Télécom, à travers leur syndicat Synatel, ont dénoncé le retard du versement des dividendes qui leur sont dus depuis 2015, ainsi que les difficultés liées à l’âge de départ à la retraite. Ils appellent l’État et la direction à respecter leurs engagements.
Lors de leur assemblée générale, les membres du Syndicat national des télécoms (Synatel) ont exprimé leur inquiétude face au non-versement des dividendes promis au personnel. Depuis 2015, un protocole d’accord signé avec l’État gabonais garantit aux employés 5 % des bénéfices de Gabon Télécom. Or, contrairement aux années précédentes, les fonds n’ont toujours pas été reversés cette année.
« Le paiement des dividendes intervient d’ordinaire entre juillet et août. Nous ne comprenons pas pourquoi, en 2025, il n’a toujours pas été effectué. Les travailleurs attendent légitimement leur part », a fustigé un responsable syndical. Selon le Synatel, la nouvelle procédure imposée par la Vème République, qui centralise toutes les recettes via le Trésor public, ne doit pas remettre en cause les acquis sociaux.
Si la direction et le ministère de l’Économie ont assuré que le paiement interviendrait avant le 30 septembre, le Synatel appelle à la vigilance afin que les droits acquis des travailleurs soient respectés.
Inquiétudes sur l’âge de départ à la retraite
Par ailleurs, le syndicat a dénoncé l’application arbitraire de l’âge de départ à la retraite au sein de Gabon Télécom. Alors que la loi fixe désormais la limite à 62 ans, certains agents continuent d’être mis à la retraite à 60 ans, ce qui retarde la liquidation de leurs pensions. « La loi fixe désormais la retraite à 62 ans, mais certains agents de Gabon Télécom continuent d’être mis à la retraite à 60 ans. C’est une injustice qui prive les collègues de leurs droits et retarde la liquidation de leurs pensions », a dénoncé le Synatel.
Face à ces préoccupations le Synatel appelle l’État et la direction de Gabon Télécom à respecter les engagements pris afin de garantir la sérénité du climat social et la motivation des employés.
