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    Les formateurs de l’IFPEL déclenchent une grève générale illimitée

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    En signe de protestation contre le non-paiement de leurs arriérés, les enseignants de l’Institut de Formation des Professeurs d’Écoles de Libreville (IFPEL) ont lancé une grève générale et illimitée à compter du 15 septembre. Le mouvement perturbe le déroulement des inscriptions et expose les tensions qui existent au sein du système éducatif.

    Les formateurs avaient déjà déposé un préavis de grève le 13 juin 2024. Ils dénoncent le non-paiement de leurs vacations liées au Certificat d’études primaires (CEP) 2024 et à l’encadrement des concours d’entrée aux Écoles normales d’instituteurs (ENI) et à l’École normale supérieure (ENS). « C’est un mouvement d’humeur que nous avons déclenché suite aux nombreux appels adressés à notre hiérarchie. Naturellement, il n’y a pas eu de suite favorable », a expliqué Guy Serge Mbadinga, porte-parole des formateurs.

    Dès le matin du 15 septembre, une banderole de grève accueillait les étudiants et leurs parents venus pour les inscriptions. Les enseignants-formateurs ont choisi ce moment pour faire entendre leur mécontentement face à ce qu’ils qualifient de manquements persistants.

    La réforme de l’enseignement en question

    Outre les problèmes de paiement, le malaise des formateurs est amplifié par la réforme structurelle en cours dans l’enseignement, qui prévoit la création de nouveaux instituts en remplacement des anciennes structures (ENIF, ENIL, ENS, ENSET). Si l’idée est saluée, les enseignants déplorent la confusion qui règne autour de sa mise en œuvre. « On nous demande de travailler dans des cadres qui n’existent pas encore réellement. Qui fait quoi ? Qui est responsable de quoi ? Rien n’est clair », a confié un formateur sous couvert d’anonymat.

    Pour les grévistes, un institut de formation moderne doit intégrer les technologies de l’information, digitaliser les contenus pédagogiques et offrir un cadre de travail adapté aux ambitions affichées. La balle est désormais dans le camp du ministère de l’Éducation nationale, qui doit répondre à ces revendications pour apaiser la situation et garantir la continuité des cours.

    Encart gabonclic.info

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