Dans son discours à la nation à l’occasion de la célébration du 65 anniversaire de l’indépendance du Gabon, le 16 août 2025, Brice Clotaire Oligui Nguema, a tenu à rassurer les Gabonais quant à l’achèvement des projets d’infrastructures et des programmes sociaux lancés sous sa direction. Le chef de l’État a également souligné la nécessité d’une approche de planification méthodique et équitable pour le développement du pays.
« Je tiens à vous rassurer que tous les chantiers d’infrastructures et projets sociaux lancés durant la transition seront menés à terme », a déclaré le président. Cette déclaration vise à dissiper tous doutes éventuels de l’esprit de ceux qui craignent que la multiplication des chantiers sur l’ensemble du territoire ne conduise à l’abandon de certains ou à la prolifération d’« éléphants blancs », comme ce fut le cas sous Ali Bongo.
Le cap de la rigueur et de la planification
Le discours a ensuite mis l’accent sur un changement de méthode dans la gestion des projets nationaux. Le chef de l’Etat a insisté sur l’importance de la planification et de la priorisation, rejetant l’idée de vouloir tout réaliser « simultanément et partout à la fois ». Selon lui, une stratégie de développement doit être fondée sur des priorités claires, exécutée avec « pragmatisme et réalisme » pour garantir l’efficacité des investissements publics.
« Planifier, c’est organiser selon un plan et des méthodes déterminées, loin des passions et des subjectivités », a-t-il affirmé. Cette approche, a-t-il précisé, garantira que le développement atteigne toutes les régions du pays de manière équitable. Le président a même formulé un serment solennel, promettant qu’ « aucune région du territoire national ne sera oubliée » et que chaque province « bénéficiera équitablement du développement selon un planning maîtrisé et cohérent ».
Le discours, axé sur l’achèvement des projets existants et la mise en place d’une nouvelle ère de gestion stratégique, semble établir un climat de confiance et de sérieux dans la conduite des affaires de l’État, tout en promettant une répartition plus juste des retombées du développement à travers le Gabon.
