À l’approche des élections, le Parti démocratique gabonais (PDG) a publié ce 15 août un communiqué mettant en garde ses membres contre des tentatives de débauchage. Le Secrétaire Général, Angélique Ngoma, a dénoncé des individus qui, « confiants de leur personnalité et aux egos surdimensionnés », approcheraient les candidats investis par le parti pour leur demander de revoir leur positionnement.
Le communiqué souligne que ces actions sont menées « en dehors de toute convenance démocratique ». Le PDG rappelle à ses militants qu’il est un parti respectueux des lois, et notamment de l’article 81 du Code électoral qui autorise les candidatures en tickets entre partis. Il insiste également sur l’article 82, qui fixe un délai de forclusion de quatre mois pour les démissions, une disposition cruciale pour la stabilité des alliances politiques en période électorale. Le parti, qui se déclare « en attente, comme tout Gabonais, du déroulé du processus électoral », appelle ses militants à la vigilance et à la sérénité.
Dans un communiqué daté du 15 août 2025, le PDG a clairement affiché sa détermination à protéger l’intégrité de ses listes électorales. Cette prise de position ferme s’oppose à ce que le parti qualifie de manœuvres déloyales. À l’approche de l’échéance électorale, la tension politique s’intensifie. Le PDG démontre qu’il est prêt à contrer toute tentative de déstabilisation perçue.
Le contexte est marqué par une récente correspondance d’Angélique Ngoma au Secrétaire Général de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), Mays Mouissi. Dans ce document, elle soulignait le cas de plusieurs membres investis par l’UDB alors qu’ils n’avaient pas encore été officiellement libérés de leurs engagements au sein du PDG. Cette démarche du PDG pourrait-elle avoir conduit l’UDB à une contre-attaque, cherchant à son tour à déstabiliser un parti dont elle a recruté une partie de ses cadres ?
