Face à un nombre record de candidatures pour les prochaines élections des députés et des conseillers locaux, le ministère de l’Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation a annoncé des mesures pour fluidifier le processus électoral. L’innovation majeure réside dans l’instauration d’un système de vote simultané, qui ne sera toutefois appliqué que dans les circonscriptions où le corps électoral est le plus important.
C’est dans un communiqué publié ce 20 septembre que le ministère a précisé ces nouvelles dispositions. L’objectif est de s’adapter à l’affluence attendue et de réduire considérablement les files d’attente dans les bureaux de vote. Le texte explique que «le nombre important de candidatures enregistrées pour les prochaines élections (…) nécessite que le parcours des électeurs au sein des bureaux de vote fasse l’objet de quelques ajustements».
Une solution pour éviter l’engorgement
Pour ce faire, dans les zones à forte densité d’électeurs, plusieurs personnes pourront accomplir leur devoir civique en même temps. L’une votera pour l’élection législative, l’autre pour l’élection locale, et vice-versa. Selon le communiqué, cette méthode est conçue pour «accélérer le déroulement du scrutin sans compromettre sa régularité». Un schéma détaillé est fourni aux présidents des commissions électorales pour garantir l’application uniforme de cette mesure.
Afin de ne pas compliquer inutilement les procédures dans les zones moins peuplées, le ministère précise que les bureaux de vote ayant un corps électoral moins important pourront continuer à faire voter un seul électeur à la fois, comme c’est l’usage. «Les bureaux de vote ayant un corps électoral moins important pourraient sans préjudice faire voter un seul électeur à la fois», souligne le communiqué.
Cette adaptation du circuit de l’électeur, modulée en fonction de la taille des circonscriptions, témoigne de la volonté du ministère de l’Intérieur de «garantir un processus électoral transparent, efficace et accessible à tous les citoyens gabonais».
