Un séminaire se tient depuis le 21 août à Libreville pour lancer la mise en place du Registre Social Unique (RSU) au Gabon. Ce dispositif numérique vise à identifier de manière précise les personnes et les ménages les plus vulnérables du pays afin de mieux cibler l’aide sociale.
La ministre des Affaires sociales, Nathalie Awang Epse Anto, a souligné que le RSU est essentiel pour que le pays se conforme aux normes internationales de développement durable. Elle a d’ailleurs déclaré : « Pour que notre pays s’arrime à la vision internationale du développement durable et pour améliorer la prise en charge des cibles de protection sociale, il s’est avéré nécessaire et urgent de mettre en place plusieurs actions novatrices, notamment un nouveau dispositif de ciblage national des personnes et des ménages les plus vulnérables ».
Côté technique, l’Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF) est en charge de la plateforme. : « Nous allons créer des algorithmes et cette valeur ajoutée transformera la matière première en registre social unique », a expliqué son directeur général, Alberto Wenceslas Mounguengui Moudobi. Le coordinateur du projet RSU, Hugues Mbadinga, a précisé que la plateforme permettra une inscription en ligne et que le statut de « Gabonais économiquement faible » pourra être obtenu en moins de 48 heures.
L’UNICEF-Gabon, partenaire du projet, a rappelé l’importance de prendre en compte les enfants dans ce processus. Son représentant, Judicael Engonga Ekoua, a indiqué : « Nous intervenons pour nous assurer qu’effectivement les besoins des enfants vulnérables et les droits des enfants soient pris en compte dans l’élaboration de la politique nationale de protection sociale non contributive », a indiqué son représentant, Judicaël Engonga Ekoua.
Ce séminaire, qui se clôturera le 28 août, s’inscrit dans le plan national de développement, dont l’objectif est de créer un nouveau pacte social pour un développement plus inclusif au Gabon.
