Brice Clotaire Oligui Nguema et Séraphin Akure-Davain se sont rencontrés au Palais du Bord de mer. Cette audience, tenue à la veille de la rentrée des cours et tribunaux, a permis au président de la République de faire le point avec le ministre de la Justice, Garde des sceaux, sur les grands chantiers du secteur. L’objectif réaffirmé est clair : redonner confiance aux Gabonais dans leur justice.
Au menu des échanges figuraient des dossiers prioritaires pour moderniser l’appareil judiciaire. Parmi eux : la mise en service de l’annexe du palais de justice de Libreville, la réhabilitation des tribunaux de l’intérieur du pays, mais aussi la mise en place du Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature et l’adaptation des textes de loi à la nouvelle Constitution. Autant d’initiatives qui traduisent la volonté du chef de l’État de rendre la justice plus accessible et plus proche des réalités des citoyens.
Abordant l’enjeu de la confiance, le ministre Séraphin Akure-Davain a évoqué les attentes citoyennes. « Au cours de cette rencontre, il s’est également agi d’évoquer les aspects relatifs à la gouvernance et la confiance des citoyens dans les institutions judiciaires » a-t-il indiqué. Un enjeu majeur dans un contexte où de nombreux Gabonais expriment encore des attentes fortes vis-à-vis d’une justice plus équitable, transparente et au service de tous.

Poursuivant sur les réformes en cours, Akure-Davain a évoqué la nécessité d’harmoniser la loi organique avec les dispositions de la nouvelle constitution. « Cette nouvelle Constitution a fait évoluer notamment le Conseil supérieur de la magistrature. Il était donc important de voir comment les lois organiques qui mettent en place le secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature peuvent être en phase avec les nouvelles dispositions constitutionnelles » a-t-il précisé.
Par cette dynamique de réforme, le chef de l’État et le Garde des Sceaux ambitionnent de bâtir une justice crédible et protectrice. Leur objectif est de garantir à chaque Gabonais, quel que soit son statut social, la possibilité d’être entendu et protégé par la loi, remettant ainsi l’institution judiciaire au cœur de la confiance citoyenne.
