Jean Rémy Yama n’apparaît pas sur la liste des candidatures retenues pour les élections législatives de septembre et octobre 2025. L’opposant dit avoir constaté cette absence en consultant le journal L’Union. Il attend désormais la communication officielle du ministère de l’Intérieur sur les motifs du rejet.
Nouveau revers pour Jean Rémy Yama. Le président du Parti National pour le Travail et le Progrès (PNTP) a confié à Gabonactu.com qu’il n’a pas retrouvé son nom sur la liste définitive des candidatures retenues pour les élections législatives prévues les 27 septembre et 11 octobre 2025. « Mon nom ne figure pas sur la liste des candidatures retenues aux élections législatives publiées au journal d’annonces légales L’Union », a déclaré l’opposant. « Est-ce une simple omission ou la volonté de m’écarter une fois de plus comme aux présidentielles ? », s’est-il interrogé, évoquant une « manœuvre » qui rappelle selon lui l’épisode du scrutin présidentiel du 12 avril dernier.
Lors de cette présidentielle, sa candidature avait été invalidée pour vice de forme : l’absence dans son dossier d’une copie de l’acte de naissance de son père, exigée par le Code électoral. Ancien syndicaliste, Jean Rémy Yama s’est fait connaître par ses prises de position tranchées contre le régime déchu. Après avoir soutenu le coup d’État militaire d’août 2023 et avoir été nommé sénateur de la Transition, il s’était rapidement radicalisé, critiquant la conduite du processus et annonçant ses ambitions présidentielles.
Malgré ce nouveau revers, il ne désarme pas. « Ça va se savoir demain jeudi au plus tard par une communication officielle des candidatures rejetées ainsi que des motifs du rejet. La lutte continue », a-t-il affirmé, rappelant qu’il avait déposé son dossier de candidature le 7 août dans le département de Mulundu (Ogooué-Lolo), au 4ᵉ siège.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’une communication préciserait dans les prochaines heures la liste complète des candidatures invalidées, accompagnée des motifs de rejet. Selon le communiqué, une période de recours sera ouverte devant la Cour constitutionnelle afin de permettre aux candidats évincés de contester ces décisions.
