Le tribunal de Libreville a rendu son verdict le 1er septembre dans une affaire de proxénétisme et atteinte aux mœurs. Quinze personnes avaient été interpellées par la Police judiciaire (PJ) en août, suite au démantèlement d’un important réseau de prostitution organisé via les réseaux sociaux.
L’enquête a mis au jour un réseau structuré qui gérait des groupes WhatsApp comptant jusqu’à 13 000 abonnés. Ces groupes servaient à proposer des services sexuels payants, les administrateurs mettant en relation clients et prestataires en échange d’une commission.
L’opération de démantèlement, menée le 7 août, a conduit à l’interpellation de deux hommes, considérés comme les organisateurs, et de treize femmes. Les hommes ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Gros-Bouquet, tandis que les femmes bénéficiaient d’une liberté provisoire.
Le procès, tenu le 18 août, a permis de mieux comprendre le fonctionnement du réseau. Le tribunal a reconnu les deux hommes coupables de proxénétisme et les a condamnés à 12 mois de prison, dont 4 mois ferme et 8 mois avec sursis. Les treize femmes ont été reconnues coupables d’atteinte aux mœurs et condamnées à 3 mois de prison avec sursis chacune.
Le tribunal a rappelé que la lutte contre ces réseaux demeure une priorité pour les Forces de défense et de sécurité (FDS).
