Le Forum Économique Forestier, ouvert le 8 septembre 2025 à Libreville, marque un tournant pour la filière bois gabonaise. L’objectif est clair : transformer la richesse forestière du pays en un puissant moteur de développement, en créant davantage d’emplois, en augmentant les recettes publiques et en renforçant la compétitivité du secteur.
Organisé par le ministère des Eaux et Forêts, en partenariat avec celui de l’Économie, et avec l’appui de l’Union Européenne, cet événement de deux jours a pour ambition de faire de la filière forêt-bois un pilier de la croissance nationale.
Maurice Ntossui Allogo, ministre des Eaux et Forêts, a présenté une feuille de route ambitieuse. « Nous visons à porter la contribution du secteur au PIB de 3 % aujourd’hui à 5 % d’ici 2030, puis à 10 % en 2032 », a-t-il déclaré. Il a également souligné l’importance de la formalisation. « Nous devons doubler les recettes publiques annuelles de la filière, en passant de 41 milliards de francs CFA en 2023 à plus de 100 milliards d’ici 2030. Cet objectif sera atteint grâce à une meilleure formalisation et traçabilité des ressources », s’est-il engagé.

Régis Loussou Kiki réaffirme l’engagement du gouvernement à simplifier les procédures et attirer les investissements.
Un engagement soutenu par le ministère de l’Économie. Son directeur de cabinet, Régis Loussou Kiki, a rappelé la volonté du gouvernement de « simplifier les procédures administratives, de lutter contre les nuisances de la parafiscalité et de garantir un environnement fiscal transparent afin d’attirer de nouveaux investissements ».
Ces mesures, qui visent une transformation locale du bois, devraient permettre de créer plus d’emplois et de renforcer la position du Gabon sur les marchés internationaux.
