Après quatre ans passés à la tête de la représentation du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, Agou Gomez Gbedia s’apprête à quitter Libreville. Arrivé en septembre 2021, il avait succédé au Brésilien Marcos Pawlowski-Ribeiro.
Sa mission principale était de superviser la mise en œuvre du programme triennal 2021-2023 entre le Gabon et l’institution de Bretton Woods, d’un montant de près de 307 milliards de FCFA. Approuvé le 28 juillet 2021, ce programme s’inscrivait dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC). Son objectif était de soutenir la stratégie de relance économique post-COVID-19 et de jeter les bases d’une croissance durable et inclusive.
Selon nos confrères de « Conjonctures », les réformes de ce programme visaient à créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales prioritaires, à réduire la vulnérabilité de la dette, à renforcer la gouvernance et la transparence, et à améliorer l’inclusion financière. Pendant la transition, Gomez Agou a connu quelques désaccords avec le gouvernement concernant les données de la dette publique. Actuellement, le Gabon n’est engagé dans aucun programme actif avec le FMI.
Un parcours riche en expériences
Titulaire d’un doctorat en économie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’une maîtrise en administration publique et développement international de la Kennedy School of Government de l’université d’Harvard, Agou Gomez Gbedia a un CV impressionnant.
Avant d’être à Libreville, il a occupé plusieurs postes au sein du FMI : il a été économiste local pendant cinq ans en Côte d’Ivoire, puis membre des services au siège pendant six ans, où il a géré des programmes en Tunisie et au Ghana. Il a également travaillé à la Banque mondiale et a été assistant au cabinet du Premier ministre de la Côte d’Ivoire.
