À moins de trois semaines du lancement de la campagne pour les élections législatives et locales, la Cour constitutionnelle se retrouve au centre du contentieux préélectoral. Au total, 57 recours ont été déposés pour contester le rejet ou l’invalidation de candidatures par la Commission nationale d’organisation et de contrôle des élections et du référendum (CNOCER).
Le président de la Cour, Dieudonné Aba’a Owono, et les juges constitutionnels ont jusqu’au 5 septembre pour examiner chaque dossier et rendre leur décision, soit huit jours après la publication des listes consolidées. Ces verdicts sont attendus avec une grande anxiété par les candidats concernés, car ils détermineront la suite de leurs ambitions politiques, notamment leurs chances de siéger à l’Assemblée nationale et dans les conseils locaux.
Par ailleurs, la Cour constitutionnelle, en sa qualité d’organe régulateur, a rappelé à l’ordre le ministère de l’Intérieur. Elle a exigé que l’intégralité des listes de candidatures pour les élections locales soit rapidement publiée, car l’administration n’a pour l’instant rendu publiques que les têtes de liste. Une pratique qui contrevient à l’article 78 du Code électoral, lequel impose la diffusion complète de ces informations.
