Le 28 septembre, Hermann Immongault, ministre de l’Intérieur, a pris la parole quant à la tenue des élections législatives et locales organisées la veille. Selon lui, le scrutin s’est globalement bien déroulé, porté par une forte mobilisation des Gabonais, présents en nombre dans les centres de vote, que ce soit dans le pays ou à l’étranger, pour le premier tour des députés et le tour unique des conseils départementaux et municipaux.
Selon Hermann Immongault, la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) a constaté un déroulement fluide des opérations sur l’ensemble du territoire. Pourtant, derrière cette organisation générale, certaines circonscriptions ont rencontré des difficultés mineures, rapidement corrigées pour permettre la poursuite du vote, a-t-il souligné.

Trois zones ont toutefois été particulièrement touchées, nécessitant une reprise du scrutin après saisine de la Cour constitutionnelle : le 1er arrondissement de Ntoum dans l’Estuaire, le 1er siège du département de la Lékoni-Lékori dans le Haut-Ogooué et les sièges du département de la Douigny dans la Nyanga. Sur les réseaux sociaux, des images ont choqué de nombreux Gabonais : urnes endommagées, bulletins éparpillés… autant de signes révélant des failles organisationnelles importantes.

Malgré ces incidents, le ministre a tenu à rassurer : « Ces incidents, bien que regrettables, ne remettent aucunement en cause la volonté des électeurs à exercer leur devoir civique, dans un esprit de consolidation démocratique ». Son message souligne la mobilisation des citoyens et la régularité globale du scrutin. Néanmoins, ces épisodes interrogent sur la préparation et le contrôle logistique des élections. La transparence sur les causes de ces incidents et sur les mesures correctives sera essentielle pour restaurer pleinement la confiance des électeurs et garantir la crédibilité de ce scrutin.
