Le ministre de l’Environnement a présidé, le 13 août dernier à Libreville, une réunion de travail avec les principales institutions publiques impliquées dans la gestion des crédits carbone. Objectif : harmoniser les approches et lever les obstacles pour accélérer la monétisation de ce mécanisme stratégique pour l’économie nationale.
Réunis autour du ministre de l’Environnement, Mays Mouissi, les représentants du Conseil National Climat (CNC), de l’Agence Gabonaise pour le Développement de l’Économie Verte (AGADEV), du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CENAREST), de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) et de l’Agence Gabonaise d’Études et d’Observations Spatiales (AGEOS) ont planché sur l’avenir du marché national des crédits carbone.

Les représentants des principales institutions publiques réunis autour du ministre pour harmoniser les approches et lever les obstacles du marché carbone.
Au cœur des échanges, la nécessité d’une meilleure coordination et d’un cadre structurant. Le ministre a été clair sur ses attentes : « J’ai appelé à une synergie d’actions, à l’harmonisation des approches et à l’instauration d’un cadre structurant, afin d’obtenir des résultats concrets sous 10 jours. Cette initiative vise au service du financement et du développement national ».
Ce délai resserré illustre la volonté du gouvernement de transformer rapidement ce potentiel en une véritable source de financement. Au-delà des discussions techniques, il s’agit de franchir un cap décisif : identifier les blocages juridiques, accélérer la mise en œuvre opérationnelle et assurer au Gabon une place de choix sur le marché international des crédits carbone.
