A quelques mois de la 30e Conférence des Parties (COP30) prévue à Belém, le Gabon explore de nouvelles pistes de coopération avec le Brésil. Au centre des échanges : la valorisation de ses richesses forestières au service des communautés locales.
Après le ministre de l’environnement en juillet dernier, c’est au tour du ministre des Eaux et Forêts chargé du conflit Homme-faune, Maurice Ntossui Allogo, de recevoir ce 11 septembre 2025 l’ambassadeur du Brésil au Gabon, Miguel Griesbach de Pereira Franco. La rencontre s’inscrit dans le cadre de la préparation de la COP30, qui se tiendra en novembre 2025 à Belém.
Au-delà des enjeux diplomatiques, les discussions ont fait émerger un projet concret à savoir l’autonomisation des femmes gabonaises à travers la valorisation des produits forestiers non ligneux. L’huile de Moabi, aux vertus reconnues, pourrait ainsi servir de base à la création et à la commercialisation de produits cosmétiques.

Préparation conjointe du Gabon et du Brésil pour la COP30, prévue en novembre 2025 au Brésil.
Ce projet revêt une double portée. D’une part, il met en lumière l’importance des savoirs locaux et de la biodiversité gabonaise. D’autre part, il traduit une volonté de transformer les ressources naturelles en leviers économiques, capables de renforcer l’indépendance financière des femmes.
Alors que le Gabon s’apprête à défendre sa vision à Belém, cette coopération avec le Brésil apparaît comme un signal fort. Reste à savoir si l’huile de Moabi deviendra l’un des symboles de cette alliance entre conservation et développement inclusif.
