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    « Chaque Gabonais, chaque électeur, est une sentinelle, une veille. S’il constate des faits de transhumance, il peut porter des faits devant les juridictions. »

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    C’est l’exhortation faite par le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation face aux rumeurs de fraude distillées ici et là. A travers cette posture, dans l’interview qu’il a bien voulue nous accorder hier jeudi, Hermann Immongault fixe le cap de sa détermination à appliquer à la lettre les instructions du chef de l’Etat par rapport au processeurs électoral : transparence, crédibilité et apaisement. Lecture !

    Gabonclic.info : Monsieur le ministre, après le référendum de novembre 2024 et la présidentielle d’avril 2025, le double scrutin des législatives et des locales est en chantier, quel a été votre état d’esprit dans la préparation de cette importante consultation électorale ?

    Hermann Immongault : je tiens tout d’abord à vous remercier pour cette opportunité de faire le point sur les préparatifs du double scrutin législatif et local à venir.

    La préparation de ce double scrutin s’est inscrite dans la dynamique enclenchée lors du référendum constitutionnel de novembre 2024, et poursuivie durant l’élection présidentielle du 12 avril dernier.

    Ce processus a été abordé avec humilité, détermination et responsabilité. Pourquoi je le dis ?

    Tout simplement parce que, organiser deux élections n’est pas une tâche facile, et la feuille de route qui nous a été assignée par le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement, nous commande de mener ces opérations conformément aux textes en vigueur pour qu’à terme, les résultats attendus soient salués par tous, aussi bien sur le plan national qu’à travers le monde, comme l’ont été ceux des scrutins susmentionnés.

    L’objectif, ici, est de permettre la restauration de la confiance entre le peuple gabonais et leurs institutions, et des lendemains de scrutins apaisés. C’est tout le sens de la volonté du peuple gabonais, telle qu’exprimée tout le long du Dialogue national inclusif (DNI) et contenue dans l’esprit et la lettre de notre Constitution.

    Hermann Immongault, ministre de l’Intérieur

    On peut affirmer que l’organisation de ce scrutin aura été ardue, d’autant plus que les réclamations ont fusé de tous les côtés. Comment avez-vous fait, avec vos équipes, pour arriver à démêler tous ces dossiers qui vous ont été soumis ?

    L’organisation simultanée des élections législatives et locales est un exercice particulièrement complexe, tant sur le plan logistique que technique. L’Administration, fidèle à son obligation de neutralité et d’exemplarité, s’est efforcée de répondre à cette complexité avec rigueur.

    Oui, la tâche a été ardue à tous les niveaux, particulièrement au moment de la centralisation des candidatures, au regard de l’engouement sans précédent que nous avons certainement sous-estimé. C’est normal, cela prouve la vitalité de notre jeune démocratie, et nous nous en réjouissons.

    Nous avons renforcé les équipes, chaque réclamation a été enregistrée, instruite et, le cas échéant, renvoyée devant les juridictions compétentes pour trancher. Le travail collectif et la traçabilité des décisions ont été nos principaux outils.

    Il est vrai que quelques difficultés ont été signalées, mais elles relèvent davantage de la densité et de la diversité des candidatures que d’un dysfonctionnement institutionnel. Le nombre de dossiers reçus, inégalé à ce jour, témoigne d’un réel engouement démocratique. Toutefois, il est important de préciser qu’un dossier jugé complet à sa soumission à la Commission électorale locale, ne garantit pas automatiquement sa validité lors de l’examen approfondi par la CNOCER, seule habilitée à se prononcer sur la conformité légale et formelle des candidatures.

    Par ailleurs, un certain nombre de dossiers comportaient des irrégularités manifestes, notamment des divergences de dates de naissance entre autres, et ne pouvaient malheureusement pas être ignorées à ce stade.

    Je nous invite donc, administrations et citoyens, à œuvrer pour une véritable culture de rigueur administrative, qui soit à la hauteur des enjeux démocratiques. Certains chantiers, comme celui de l’état-civil, sont de ceux qui nécessitent une véritable refonte en profondeur.

    L’œuvre humaine étant toujours sujette aux critiques et aux accusations, quelques fois infondées, comment faites-vous pour ne pas céder au découragement ?

    Vous savez, nous sommes sur des questions purement politiques, et à ce stade, les critiques ne sont pas à exclure. Elles sont mêmes, bien au contraire, à prendre en compte. Elles nous permettent de traiter d’éventuels angles morts.

    Le travail qui est fait par le ministère de l’Intérieur et l’ensemble des acteurs engagés dans ce processus est fondé sur la norme et sur la confiance placée sur nous par le Chef de l’Etat. A ce titre, il n’est donc pas question pour nous de céder au découragement. Nous nous appuyons, en toute légalité, sur la procédure et la transparence de nos actes.

    Nous sommes à quelques heures de ce double scrutin, quelle est votre plus grande appréhension, avant les résultats ?

    À quelques heures de ce double scrutin, ma plus grande appréhension reste l’effritement de la confiance que les populations ont dans notre capacité et notre volonté à tous d’y arriver. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas nous arrêter en si bon chemin.

    Quelle a été l’accusation portée contre vous et vos équipes, que vous avez non seulement mal acceptée, mais aussi que vous avez jugée injuste ?

    Comme je l’ai dit en conférence de presse, il ne s’agit pas pour nous de prendre les choses au premier degré. C’est l’exercice qui suscite des accusations de cette nature. Notre seule réponse doit se focaliser sur une continuelle remise en question pour traiter les éventuels angles morts.

    Au cours de votre conférence de presse du 16 septembre dernier, vous avez fait allusion à plusieurs dossiers de candidatures frappés d’irrecevabilité. Ne pensez-vous pas, qu’il faudrait mettre en lumière ces dérives à l’avenir, pour que les lois et règlement en la matière soient scrupuleusement respectés comme le souhaitent nos compatriotes soucieux de liberté, d’équité et de transparence, afin d’éviter une contestation des résultats ?

    Effectivement ! Comme vous le savez, toutes les élections organisées dans notre pays sont frappées du sceau de la transparence, tel que voulu par les plus hautes autorités et cette obligation nous engage tous.

    Il nous revient alors de tout mettre en œuvre pour qu’à l’avenir, les candidats engagés à toute élection politique dans notre pays, soient suffisamment informés et outillés sur les exigences à respecter et des différents éléments à fournir à l’administration, tant sur leur forme que sur leur fond.

    Hermann Immongault, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation

    Monsieur le Ministre, pouvez-vous donner quelques exemples de ces dossiers jugés irrecevables, et dont les auteurs vous accusent d’avoir œuvré à leur exclusion, parce que, arguent-ils, ils seraient gênants pour le pouvoir ?

    Sous réserve du secret des délibérations, les principaux dossiers concernés ici sont principalement ceux relatifs à des situations à apprécier au cas par cas. Nous pouvons citer le défaut de pièces d’identité valides, de la qualité des actes d’état civil, des procurations mal établies, des formulaires incomplets ou comportant des erreurs.

    Lorsque ces manquements sont constatés par la CNOCER ou par les juridictions en cas de contentieux, la décision rendue à ce moment est celle que prévoit la loi organique n° 001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en République Gabonaise et à laquelle on ne peut y déroger.  Dès cet instant, il n’est point question ici d’évoquer une quelconque manœuvre d’exclusion volontaire de candidatures « gênantes ». Il n’y a aucune candidature gênante.

    Monsieur le ministre, plusieurs délégués spéciaux se sont portés candidats sans démission préalable de leurs postes, contrairement à vos instructions. Comment justifiez-vous cela ?

    Effectivement, par soucis de transparence et d’efficacité, nous avons envisagé, dans un premier temps, de faire démissionner les délégués spéciaux qui se porteraient candidats. Mais nous nous sommes buttés à une difficulté pratique. Ce sont plus d’une centaine de délégués spéciaux candidats, s’il fallait qu’ils démissionnent et les faire remplacer, dans les délais qui sont les nôtres, avec les exigences qui sont les nôtres, c’est énorme, avec les difficultés que nous avons déjà à faire fonctionner normalement l’administration.
    Un exemple pratique. Vous avez la Mairie du 4e arrondissement, « la Mairie du bonheur », qui a environ une centaine de mariages à célébrer à cette période. Vous enlevez le délégué spécial, sachant la lourde tâche de l’organisation de mariage durant cette période, vous allez vous confronter à une difficulté pratique. Ce que nous avons fait, sans que cela n’écorche la norme, c’est de faire en sorte qu’ils (les délégués spéciaux, ndr) soient extraits du processus électoral, qu’ils ne soient pas dans les commissions et qu’ils n’aient pas accès à l’organisation par la mairie du processus électoral dans les missions qui sont les siennes.

    Donc, nous veillons à cela. Bien évidemment, lorsque nous avons constaté quelques délits, nous les avons rappelés à l’ordre et nous veillons, avec l’ensemble de nos services, à ce que cela soit respecté. Mais le risque zéro n’existant pas, nous invitons tous les Gabonais, qui sont des sentinelles, des veilleurs, et qui constatent qu’il y a des délégués spéciaux qui oublient cette norme, de nous signaler et nous les rappelons à l’ordre, sans préjudice de toutes les actions judiciaires qui pourraient être portées.

    Avec le recul et en conscience, globalement, à ce stade de l’organisation des élections, ne pensez-vous pas que des erreurs auraient pu être évitées ? Par ailleurs, quel est votre niveau de satisfaction à quelques heures du scrutin de samedi ?

    Me reprocher des erreurs ? Oui, et je l’assume.

    Sur les erreurs, je note que certaines communications auraient pu être plus claires, et sur quelques aspects logistiques, nous aurions pu mieux anticiper.

    En termes de satisfaction aujourd’hui, c’est le niveau de préparation juridique, matériel, humain et le déploiement des missions d’observation sur l’ensemble du territoire national.

    S’agissant du matériel, il faut noter que les commissions électorales locales sont progressivement en possession du matériel électoral ; les responsables des commissions électorales locales et les scrutateurs ont été formés ; les dispositifs de sécurité et de transmission des procès-verbaux sont déployés ; trente-neuf (39) missions d’observation, pour un total de deux mille cent dix-sept (2117) observateurs, ont reçu à ce jour des accréditations pour ce double scrutin.

    Nous restons toutefois vigilants, jusqu’à la fin du dépouillement.

    Monsieur le ministre, certains candidats aux élections locales dénoncent la réapparition des noms des candidats invalidés par le Tribunal administratif. Les décisions de justice étant sans appels, comment expliquez-vous le maintien de ces candidatures dans la compétition ?

    Les décisions rendues dans le cadre du contentieux des candidatures sont souveraines et s’imposent à tous. Si des candidats invalidés par les juridictions compétentes ont été maintenus, il peut s’agir des cas transmis tardivement ou simplement des simples erreurs de frappe.

    Pour rappel, nous collaborons étroitement avec les juridictions compétentes pour que les décisions rendues dans le cadre du contentieux de candidatures connues par elles, soient effectivement exécutées et appliquées ; lorsque des dysfonctionnements sont signalés, ils font l’objet d’un signalement et des correctifs sont apportés dans l’immédiat. 

    Ici et là, certains candidats chauffent à blanc leurs potentiels électeurs. Le ministre de l’Intérieur est pointé du doigt comme étant celui qui cautionnera la victoire de tel candidat au détriment de tel autre. Que risquent ceux qui tiennent un tel discours ?

    Je tiens à rappeler que, sans préjudice des dispositions du Code pénal, le Code électoral interdit et prévoit des sanctions pénales pour tout acte ou discours prohibés, tenus ou commis durant la campagne électorale ; c’est le cas, notamment, des discours de haine, d’incitation à la violence ou de déstabilisation.

    Le ministère de l’Intérieur n’hésitera pas à faire appliquer la loi dans toute sa rigueur, toutes les fois où cela sera nécessaire. La liberté d’expression est un droit fondamental garanti à tous, mais n’oublions pas que l’appel à la violence ou des troubles à l’ordre public sont des délits et, donc, punis conformément aux textes en vigueur. Les responsables politiques et candidats qui se rendront coupables de tous ces faits, verront leur responsabilité engagée.

    C’est pourquoi, nous appelons au sens de responsabilité des uns et des autres. Pour toutes les autres situations, cela relève de la fuite en avant où on veut chercher un bouc émissaire.

    Demain samedi 27 septembre 2025, c’est jour de scrutin. Quels sont les délits électoraux à éviter ?

    Les délits électoraux à éviter le jour du scrutin :

    • Le fait de distribuer ou de faire distribuer les bulletins, circulaires et autres documents ayant un caractère de campagne électorale (article 328 du Code électoral) ;
    •  L’exercice par quelque moyen que ce soit, d’une pression sur un (1) ou plusieurs électeurs en vue d’influencer leur vote, d’obtenir leur suffrage ou d’empêcher la manifestation de celui-ci, sur les lieux du scrutin ou dans leur proximité immédiate (article 329 du Code électoral) ;
    • L’entrée dans le bureau de vote avec une arme apparente ou cachée. Cette disposition ne s’applique pas aux membres des Forces de défense et de sécurité régulièrement requis par le Président du bureau de vote (article 330 du Code électoral) ;
    •  L’électeur ou le candidat qui, pendant le scrutin, se rendra coupable d’outrage ou de violence soit envers un ou plusieurs membres du bureau, soit envers un candidat ou son représentant, soit envers un représentant de l’ACER ou qui, par voie de fait ou par menaces, retarderont ou empêcheront les opérations électorales (article 331 du code électoral) ;
    • Toute personne qui fera expulser sans motif légitime de la salle de vote un membre du bureau, un représentant d’un candidat, un représentant de l’ACER ou un observateur électoral, ou qui l’empêchera d’exercer ses prérogatives. Il est de même pour celui ou celle qui s’opposera à l’inscription au procès-verbal des opérations de vote des remarques présentées par un membre du bureau, par un représentant de l’ACER, par le représentant d’un candidat ou d’une liste (article 332 du code électoral) ;
    • Toute manœuvre frauduleuse ayant pour but d’enfreindre les dispositions des articles 146 et suivants de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant code électoral en République Gabonaise, relative au vote par procuration (article 333 du code électoral).
    ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation

    La répétition est pédagogique, dit-on souvent. Les Gabonais s’inquiètent des éventuels cas de fraude. Ont-ils tort ?

    Le cap fixé par le chef de l’État, je l’ai dit, ce sont trois mots : la transparence, la crédibilité, l’apaisement. Le ministère et la CNOCER sont sous le feu de la transparence. Ce n’est qu’en menant un processus de transparence que nous allons réaliser de la crédibilité, ; c’est ce n’est qu’en ayant de la crédibilité que nous pouvons avoir une élection apaisée. Si nous faillissions si nous faiblissons dans la transparence, nous n’aurons pas l’apaisement. Donc les trois sont liés. Le maître-mot c’est cela. Demain, les Gabonais vont se rendre aux urnes, allez aux urnes de manière apaisée, agissez en termes de sentinelle, de veilleurs. En cas de violation de la norme, agissez en citoyen, agissez en républicain. Saisissez les juridictions compétentes, saisissez le ministère, saisissez les commissions électorales mises en place mais encore une fois, allez et comportez-vous en républicain.

    Certains candidats se plaignent des cas de transhumance des électeurs dans leurs circonscriptions, que peut faire le ministère de l’Intérieur pour freiner ce phénomène ?

    A priori ou a posteriori ? Il y a deux situations. L’une en termes de prévention où nous disons ce qu’est la norme, et l’autre en termes de sanctions où nous constatons que la norme a été ou n’a pas été respectée. Transparence, crédibilité, apaisement, c’est le maître-mot. Donc, sur cette question, lorsqu’il est constaté des faits de transhumance, bien évidemment, il y a le fameux fardeau de la preuve, la charge de la preuve qu’il faut pouvoir faire porter et faire la démonstration de cela. Donc là encore, indépendamment de ce que l’administration peut faire, si des candidats constatent que d’autres candidats se livrent à la transhumance, il leur revient d’accumuler tout ce qu’ils ont comme éléments de preuves, de les faire porter devant les juridictions et de saisir également la CNOCER.

    Vous savez, il y a également un contentieux de résultats. Si, au moment du contentieux de candidatures, cela n’a pas pu être fait, il y a un contentieux de résultats, où la personne, avec la charge de preuve, pourra faire la démonstration d’un cas de transhumance et qui sera sanctionné. Notre Code électoral, qui a été véritablement ambitieux, a mis ces dispositions qui permettent d’éviter des situations de déséquilibre, parce que les situations où, en temps normal, on a 100 personnes dans un village, et que lors de l’élection, on en a 1000, ce n’est pas normal. Ces personnes vont élire un candidat qui aura la légalité, parce qu’il a été élu par des électeurs, mais n’aura pas la légitimité, parce qu’élu par 900 personnes venues d’ailleurs et non pas par ces 100 personnes qui sont là. La loi veut s’assurer que ces personnes qui viennent d’ailleurs ont un lien familial, un lieu professionnel avec le lieu.

    Avec tout ce qu’il faut mobiliser comme moyens, s’il faut que nous soyons derrière chaque électeur, pour questionner son lien, c’est un travail considérable. C’est pour cela, encore une fois, je dis que chaque Gabonais, chaque électeur, est une sentinelle, une veille. S’il constate des faits de transhumance, il peut porter des faits devant les juridictions.

    Le ministre de l'intérieur face à Véronique Niangui
    Le ministre de l’intérieur face à Véronique Niangui

    Une adresse à la population concernant tous les scrutins à venir ?

    À la population : venez nombreux accomplir votre devoir civique dans le calme et la responsabilité. Respectez les règles édictées par les responsables des Commissions électorales locales et des présidents des bureaux de vote pour le bon déroulement du scrutin.

    Gardez vos pièces d’identité à portée de main et ne cédez ni aux pressions, ni aux provocations.

    Informez-vous à travers les canaux officiels pour connaître votre bureau de vote et les horaires d’ouverture et de clôture de ceux-ci.

    Je vous invite, enfin, quelle que soit l’issue du scrutin, à être et à demeurer unis : la violence ne fera pas avancer nos causes. La République passera toujours avant tout et c’est ensemble, par la participation et le respect des règles, que nous construirons la paix et la démocratie dans notre pays.

    Propos recueillis par Véronique Niangui

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