Le cœur de l’ancien ministre a cessé de battre ce lundi 4 août 2025, dans l’intimité de son domicile de Bikélé, au sud de Libreville, emportant un pan de l’histoire de de la formation politique chère à feu Pierre Mamboundou.
Victime d’un malaise soudain aux alentours de 16 heures, l’ancien ministre d’État et président de l’Union du peuple gabonais (UPG) n’a pu être ranimé, malgré l’intervention rapide de ses proches. Sa disparition marque la fin d’un chapitre important pour une figure qui, sans éclat tapageur, a su traverser les soubresauts de la vie politique gabonaise avec constance.
Enseignant de formation, militant de conviction, il avait repris les rênes de l’UPG en 2011, à la suite du décès de son fondateur, Pierre Mamboundou, dont il fut longtemps le fidèle lieutenant. À la fois respecté et contesté, son passage à la tête du parti a été celui d’un homme tenté de préserver une flamme dans un foyer fracturé. Son départ laisse un vide dans une formation qu’il a portée, envers et contre tout, à une époque où les repères politiques se perdent et où les voix de l’expérience deviennent rares.
