Libreville, 19 mars 2025 – La présidente du Front pour la transparence électorale (FCTE), a saisi la Cour constitutionnelle pour requérir l’annulation de l’élection présidentielle prévue le 12 avril prochain. Elle dénonce des irrégularités majeures dans le processus électoral et exige une réforme immédiate.
Selon Dr Marie Itsana, l’article 170 du Code électoral, qui impose aux candidats d’être nés Gabonais d’au moins un parent lui-même né Gabonais, est juridiquement inapplicable. Le Gabon n’ayant obtenu son indépendance qu’en 1960, aucun candidat ne peut répondre à cette exigence.
L’organisation biaisée depuis le départ ?
La présidente du Front pour la transparence électorale pointe du doigt le rôle du ministre de l’Intérieur, nommé par le Président de la Transition qui lui-même candidat. Cette situation constituerait un flagrant conflit d’intérêts. De plus, la commission électorale est, selon elle, serait dominée par des membres du régime précédent, compromettant la transparence du scrutin.
Pression nationale et internationale
Marie Itsana annonce avoir entrepris des démarches auprès des institutions nationales, des organisations internationales et des missions diplomatiques pour alerter sur ces violations démocratiques. Elle appelle la Cour constitutionnelle à prendre ses responsabilités et exhorte le peuple gabonais à rester vigilant face à ce qu’elle considère comme une tentative de confiscation du pouvoir.
