Le Gabon et la Banque islamique de développement (BID) entendent redynamiser leur coopération pour soutenir la stratégie économique nationale. C’est le principal enseignement d’une séance de travail tenue le 13 octobre, présidée par le vice-président du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, en présence des ministres sectoriels et des responsables de la BID.
Forte d’un portefeuille estimé à 500 millions de dollars, la BID a confirmé sa disposition à financer plusieurs projets majeurs inscrits dans le Plan national de croissance et de développement (PNCD), pierre angulaire du projet de société du président de la République.
« La Banque a sollicité une audience (…) afin de contribuer à la mise en œuvre du plan national de croissance et de développement. Ils sont disponibles à financer plusieurs de gros chantiers de ce plan, à travers la préparation d’un cadre partenarial pour identifier clairement leurs contributions », a souligné la ministre de la Planification et de la prospective, Louise Pierrette Mvono.
Pour sa part, le directeur général de la BID, Hammad Hundal Zafer, a réaffirmé la volonté de son institution d’accompagner le Gabon dans ses ambitions économiques. « Notre ambition est de renforcer la coopération entre le Gabon et la Banque Islamique de Développement. Nous sommes prêts à soutenir la stratégie de développement et de croissance du Gabon, à travers nos instruments et nos produits financiers », a-t-il déclaré.
La prochaine étape consistera à identifier précisément les projets prioritaires qui bénéficieront du soutien de la BID, dans une logique de partenariat public-privé axé sur l’efficacité et l’atteinte des résultats.
