La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) est une source constante de frustration pour la population, avec ses fréquentes coupures d’électricité et d’eau entraînant d’importantes perturbations dans la vie quotidienne. Les infrastructures vétustes de l’entreprise, datant de l’époque de Léon Mba, se révèlent aujourd’hui incapables de répondre à la demande croissante de ses ressources vitales.

Alors que de nombreux pays bénéficient d’un approvisionnement électrique ininterrompu depuis plus de 30 ans, le Gabon reste coincé dans le Moyen Âge. Le comble est que la SEEG, en situation de monopole, fait vivre le peuple gabonais dans un cycle interminable d’interruptions de fourniture d’électricité et d’eau. Une incohérence dans la mesure où le pays est le plus connecté à Internet dans la sous-région. Comment les entreprises, dépourvues de leurs propres générateurs, peuvent-elles être compétitives dans un tel environnement alors que la durée de ces pannes est imprévisible ?

L’adoption des sources d’énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire ou éolienne, offre une solution prometteuse. Avec des terres abondantes et un gouvernement engagé dans la protection de l’environnement, ces sources d’énergie alternatives pourraient alléger considérablement le besoin en énergie.

La transition vers les énergies renouvelables permettrait non seulement de résoudre le problème immédiat des pénuries d’électricité, mais aussi d’aligner également le Gabon sur les objectifs de développement à long terme. Cela minimiserait l’impact environnemental et positionnerait le pays comme un leader dans l’adoption des pratiques énergétiques durables. Le Gabon possède un immense potentiel de production d’énergie renouvelable, avec un ensoleillement abondant.

Vichanie Mamboundou