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    Ensemble pour le Gabon claque la porte du processus électoral

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    Le parti politique Ensemble pour le Gabon (EPG), dirigé par l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie By Nze, a pris une décision retentissante ce jeudi 2 octobre, annonçant par communiqué son retrait pur et simple du processus électoral en cours. L’EPG dénonce un « processus électoral biaisé, contraire aux principes démocratiques et aux aspirations légitimes du peuple gabonais ».

    Cette annonce vient confirmer et radicaliser les mises en garde sévères que le président de l’EPG a formulées deux jours plus tôt, lors d’une conférence de presse, qualifiant l’organisation des législatives et locales du 27 septembre de « naufrage électoral » et de « fiasco ».

    Le retrait solennel pour « cohérence politique »

    Le parti justifie sa décision par l’accumulation de manquements démocratiques depuis le coup d’État du 30 août 2023. Les militaires avaient alors justifié leur prise de pouvoir par le « refus d’élections tronquées » sous le régime déchu. Pourtant, selon l’EPG, « les promesses de transparence et de démocratie n’ont cessé d’être trahies ».

    L’acte fort posé par l’EPG est le retrait de son candidat admis au second tour des législatives à Makokou, et de Franck Jocktane dont l’élection à Rennes doit être reprise. Plus encore, le parti retire « ses élus locaux de toute participation à la répartition des sièges des conseils locaux ». Le parti d’Alain-Claude Bilie By Nze affirme ainsi sa fidélité à ses convictions et sa « cohérence politique » en refusant de cautionner davantage un processus qu’il estime vicié dès ses fondations.

    L’EPG met directement en cause le pouvoir pour avoir échoué à instaurer la transparence promise, déplorant que l’appel au report du scrutin, formulé par son président le 18 septembre auprès du chef de l’État, soit resté lettre morte. Ce « mutisme de l’exécutif est aujourd’hui à l’origine des contestations et violences post-électorales qui ternissent l’image du pays », peut-on lire dans le communiqué.

    Un retrait après l’échec des demandes d’annulation

    La décision de retrait de ce 2 octobre est l’aboutissement logique des critiques acerbes formulées par Alain-Claude Bilie By Nze lors de sa conférence de presse du mardi 30 septembre. Le leader de l’EPG avait alors violemment mis en garde le régime en place contre un risque de perte de crédibilité, demandant l’annulation du scrutin.

    Toutefois, la déclaration de l’Autorité de contrôle des élections et du référendum (ACER) soutenant la bonne tenue générale du scrutin et l’ouverture de la campagne pour le second tour des législatives, le 1er octobre, ont convaincu l’EPG que sa demande d’annulation resterait vaine. Le retrait est ainsi perçu par le parti comme la seule nécessité de cohérence face à ce refus de l’exécutif de remettre en cause le processus.

    Encart gabonclic.info

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