Après les signalements d’irrégularités relevés lors du premier tour des élections législatives et locales du 27 septembre, la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER) annonce, dans un communiqué rendu public le 1er octobre, un renforcement de la surveillance aux entrées des bureaux de vote pour le second tour prévu le 11 octobre prochain.
Selon Hermann Immongault, président de la CNOCER, plusieurs cas suspects de délivrance et d’utilisation abusive de procurations ont été observés dans certaines circonscriptions. « La loi est claire : un mandataire ne peut disposer que d’une seule procuration et ne peut voter qu’une seule fois pour le compte du mandant », a-t-il rappelé, en référence à l’article 147 du nouveau code électoral.
Pour prévenir toute tentative de fraude, un dispositif spécial sera installé dès l’ouverture des bureaux de vote. Des équipes seront chargées de vérifier sur place l’authenticité des procurations délivrées par les commissions électorales et de contrôler que les électeurs mandatés ne votent pas à plusieurs reprises.
Hermann Immongault a également tenu à avertir les fraudeurs potentiels : « Toute personne qui contrevient aux règles de délivrance ou de vote par procuration s’expose aux sanctions prévues par l’article 333 du code électoral. »
Ce durcissement du contrôle vise à garantir la transparence du processus électoral.
